Chroniques Les conneries du Kamer : La femme rurale : objet et non actrice du jeu politique Par Modeste Poste octobre 17, 2017 4 min read 0 0 1,787 Share on Facebook Share on Twitter Share on Google+ Share on Reddit Share on Pinterest Share on Linkedin Share on Tumblr Le développement et l’implémentation réelle des énergies renouvelables pourraient servir de socle pour sortir les zones rurales du Cameroun de leur enclavement pluriel. Mais cela semble ne préoccuper personne au sérieux. Même pas les élus des zones rurales. Qui, eux, aiment aussi les fêtes. C’est ainsi que le 15 octobre 2017 est tombé un dimanche, jour férié. Le rituel habituel a été maintenu. Les uns et les autres n’ont pas hésité à célébrer la journée internationale de la femme rurale, surtout dans les zones urbaines du Cameroun. Question de ne pas échapper aux projeteurs des cameras de diverses chaînes qui inondent l’univers médiatique camerounais. Et cette sur-médiatisation ne consiste point à une valorisation de la femme rurale. En fait, il s’agit d’une opération de marketing politique orchestrée par l’élite politique qui vit essentiellement en zone urbaine avec une connexion avérée au « village électoral ». Il est question de brandir la femme rurale de son village d’origine, de lui montrer un peu de compassion le temps d’une célébration. Désenclavement pluriel L’objectif est bien clair :faire de la femme rurale un bétail électoral ou un ascenseur pour la mobilité sociale à travers quelques dons. Et personne ne pense à décomplexer la femme rurale afin qu’elle sache qu’elle pourrait postuler à la responsabilité de conseillère municipale, de députée ou de maire. Elle objet et actrice du jeu politique. Alors qu’au fil des jours, absence de piste rurale, difficile accès à la propriété foncière, sous-scolarisation et mariage précoce constituent le lot qui ponctue le quotidien de la femme rurale camerounaise. Paradoxalement, l’on oublie que sont les femmes rurales de Kafeng-Babou à Bangangté, de Takouché à Baleng, de Banefo à Bafoussam, de Kagné à Batoufam, de Tchoum à Bamendjou, de Manguim à Foumbot qui travaillent des champs pour produire du mais et multiples variétés de haricot nourrissant les populations du Cameroun et de l’ensemble des pays de sous-région de l’Afrique centrale. Que dire du déficit de plateau technique dans les maternités en zone rurale. En plus, peut-on savoir combien de fois, il est difficile dans de localité du Cameroun d’avoir accès à l’énergie électrique pour se connecter au village planétaire. Et lorsque l’on parle des énergies renouvelables dans les discours politiques c’est juste pour faire du show. Et pourtant on multiplier des sources de désenclavement de la femme rurale au Cameroun. Guy Modeste DZUDIE
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