Droits Humains0 Festival culturel : La dernière parade du Nekieng tisse sa toile à Bafoussam Par Modeste Poste février 21, 2019 7 min read 0 0 529 Share on Facebook Share on Twitter Share on Google+ Share on Reddit Share on Pinterest Share on Linkedin Share on Tumblr Sous la conduite du comité d’organisation, la sortie des membres de la société secrète Kumze-Kabem mobilise les fils et filles Fussep. une séquence du Kumze Kabem à Bafoussam Un jeudi atypique dans la cour du palais royal Bafoussam. Le Fo’oNjitackNgompéPélé vient d’échanger avec Elie NgompéFotso, président du comité d’organisation du festival culturel Nyang-Nyang ou Nekieng édition 2018-2019. Après avoir échangé avec l’autorité traditionnelle, le polytechnicien Elie Ngompé convie son équipe à une réunion pour des derniers réglages. «Il est question de renforcer notre identité culturelle en s’ouvrant sur la modernité », rappelle le président du comité d’organisation. Pour lui, rien ne doit être faire au hasard. « Nous amorçons la grande parade de culture avec la sortie de la société secrèteKumzeKabem. Des dignitaires de la République et des diplomates ont été invités. Des touristes et des amis du village Bafoussam viendront des quatre coins du monde pour cette séquence de clôture. Nous avons le devoir de capitaliser ses présences sur le terroir de nos ancêtres», soutient Jean De Dieu Koagne, responsable de la cellule de communication du festival culturel Nyang-Nyang. Comme les autres collaborateurs d’Elie Ngompé, celui-ci est autant confiant du fait que depuis les premières heures de la matinée de ce jeudi 21 février 2019 des notables et des serviteurs sont à pied d’œuvre pour construire une clôture devant encadré le cercle des danseurs du Kumze le dimanche 24 février prochain. A l’occasion de cette cérémonie, les jeunes initiés qui se sont produits pendant une dizaine de semaines sur la place du marché du palais royal Fussep ne sauront pas l’honneur. Car dans les us et coutumes, les membres de la société secrète Kumze-Kabem sont les plus « mythiques et les plus prestigieux». « Il faut être de la haute notabilité pour s’exhiber dans les rangs de Kumze-Kabem. C’est le lieu par excellence de la célébration de la richesse multidimensionnelle et de la valorisation de ceux qui ont franchi toutes les étapes de la vie en société. Il faut être un homme qui s’est réaliséentièrement pour appartenir à cette société secrète »,explique un notable. Il convient de souligner ce festival biennale a commencé par l’initiation des jeunes qui ont fait une semaine dans des hameaux, localement appelé « Da Mefét ». Là, les anciens les ont prodigués des leçons de morale pour bien vivre en société. Une sorte des dix commandements de Dieu tels que contenus dans la Bible. Ils sortent donc de ce lieu bien armés pour être de bons citoyens capables d’œuvrer pour le développement de leur terroir et du Cameroun tout entier. « Nous comptons beaucoup sur cette jeunesse pour relever notre village », assure un dignitaire du palais royal Fussep.Après l’ouverture en apothéose au mois de novembre 2018, le public vécu plusieurs étapes non moins important à savoir celle de TAH KOUM et celle de NGNE-POFO. La prestation de la société secrète » MEMKOUEM » était significative. Après cette phase, la société secrète « TSEP » a presté avant de céder la place à la prestigieuse danse guerrière PACKMEDJOUON. Il faut le relever pendant que les sociétés sécrètes prestaient, l’initiation des jeunes Bafoussam au rite de NyangNyang se poursuivait tous les « Cheinku’u »-jour traditionnel chez les Bafoussam- de la semaine. Ce festival connaîtra son terme le 24 fevrier 2019 avec la danse de KOUMDZE OU KABEM. « Nous avons eu le privilège d’assister à plusieurs démonstrations des sociétés secrètes et de vivre les moments épiques des arènes, tout en participant à une fête grandiose, culturellement riche et variée. «Je suis très ému et content à la fin de ce festival culturel. Des gens sont venus des quatre coins du Cameroun et de la diaspora pour découvrir et célébrer notre histoire unique et originale », conclut Jean De Dieu Koagne. Guy Modeste DZUDIE
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