Transversale Commune de Bangangté :plus de 281 millions pour 81 lampadaires solaires et d’une mini-centrale hybride Par Modeste Poste novembre 7, 2017 14 min read 0 0 642 Share on Facebook Share on Twitter Share on Google+ Share on Reddit Share on Pinterest Share on Linkedin Share on Tumblr credit photo: sciences et vie Renforcer le Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique – section Cameroun (REFELA-Cam) à travers la mise en œuvre d’actions pilotes sur l’énergie durable dans 7 Communes camerounaises dirigées par des Femmes Maires, telle est l’ambition du Programme« Femmes et Energie durable : appui au réseau des femmes maires du Cameroun ». «L’éclairage public et l’équipement de l’hôpital avec cette mini-centrale hybride vont contribuer à la sécurité des femmes et des jeunes filles, car dans l’obscurité nous sommes les plus vulnérables.» Telle est la conviction de Courtes Kectha, présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique, antenne du Cameroun (REFELA-Cam) et maire de la commune de Bangangté. Sous son impulsion, le projet a démarré effectivement depuis le 2 3 octobre dernier à Bangangté. Il est le fruit d’un partenariat conclut avec l’onction de l’ AIMF (Association internationale des maires francophones, Ndlr) et REFELA-Cam. Pour Mme Arianna Ardesi, représentante de l’AIMF à l’occasion, il profite aux deux parties. Le programme a été lancé courant 2017 et entre aujourd’hui dans sa phase opérationnelle. Le Cameroun dispose de l’un de plus importants potentiels hydroélectriques d’Afrique: 12 000 MW; et c’est cette source qui est principalement utilisée dans l’offre sur le réseau national. Notons que l’on fait savoir que sur les 300 millions d’habitants que compte la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), les données disponibles font état de ce que plus de 125 millions n’ont pas accès à l’électricité. Un véritable paradoxe, quand on sait que la CEEAC dispose d’un potentiel de 149 GW (gigawatt), c’est-à-dire plus de la moitié (57%) du potentiel hydro-électrique africain. Ce justifie l’engagement de Célestine Courtes Ketcha. Celle-ci pense que lorsqu’une ville n’est pas éclairée la jeune fille est exposée au viol. Tout comme la ménagère souffre quand il y a delestage d’énergie électrique dans une localité. D’autres sources, dont le potentiel est connu pour certaines, demeurent peu ou pas exploitées, selon des données recueillies début octobre à Yaoundé, à l’issue d’un exposé présenté par l’inspecteur général du ministère de l’Eau et de l’Energie, Denis Ntamack. Dans la partie septentrionale, région de l’Extrême-Nord notamment, le potentiel du rayonnement solaire est évalué entre 5,7 et 6 Kwh/j/km2.Dans la partie méridionale, l’irradiation solaire serait de 4 Kwh/j/km2.D’après l’expert de DFC Services, Roméo Foutsop, le système d’éclairage de Bangangté à l’énergie solaire «présente de nombreux avantages pour les populations et l’environnement» : la non émission des gaz à effet de serre, le faible coût de l’énergie, la longue durée de vie de l’installation (plus de 20 ans), le recours à une source d’énergie renouvelable, la possibilité d’étendre les modules…415 690 euros (environ 272 276 950 Fcfa). C’est le coût estimatif des travaux du projet. Focal La solidarité au service du développement local Énergies renouvelables dans la commune de Bangangté (ENERBA), dirigée par Célestine Ketcha Courtès, qui ont été solennellement lancés par le préfet du département du Ndé, le 23 octobre 2017. En effet, d’après les experts du secteur, la production électrique dans cette partie du continent représente à peine 4% de son impressionnant potentiel énergétique. A l’origine du déficit, les réticences exprimées par les Etats membres quant à l’impact de la démarche sur les politiques nationales des cadres réglementaires et institutionnels et l’insuffisante implication des Etats membres au processus de réalisation des projets d’intégration énergétique régionale. Et les maux auxquels la distribution de l’électricité fait face sont, entre autres : «la relève manuelle, les méthodes de comptage peu fiables, la vétusté des systèmes informatiques et une facturation irrégulière». C’est ainsi que les récentes assises de la capitale du Cameroun auront servi à donner une forte impulsion aux mesures incitatives pour la participation du secteur privé dans les projets marchands et à œuvrer à la mobilisation des ressources intérieures et toutes les sources de financement disponibles, à travers des actions stratégiques, opérationnelles et des tactiques pertinentes. En droite ligne des engagements pris par les autorités locales pour contribuer à l’atteinte des objectifs des Accords de Paris sur le Climat, ce programme est une illustration concrète du rôle des autorités locales et de leurs réseaux pour la localisation des Objectifs de Développement Durable. Les principales composantes de ce projet social présentées par la cheffe du projet, Reine Ide Noubwen, sont : l’éclairage public en lampadaires solaires au boulevard et dans les carrefours de la ville et la construction d’une centrale solaire photovoltaïque hybride (solaire/réseau Eneo/groupe électrogène) d’une puissance de 20,16kWc à l’Hôpital de district de Bangangté». Et le préfet Oumarou Haman Wabi de souhaiter qu’«ENERBA soit également un succès comme le projet MODEAB (Maîtrise d’ouvrage durable dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement dans la commune de Bangangté, Ndlr)», il y a quelques années. Non sans relever qu’il s’agit d’«un challenge pour les communes bénéficiaires» et en appeler à l’implication de tous. Ce projet social marque «l’entrée de la ville de Bangangté dans le domaine de l’énergie renouvelable prescrite aux Objectifs de développement durable (ODD) 7 et 13, en droite ligne des Accords de Paris sur le climat de 2015 (à la COP21), signés par le Cameroun», a renchéri Mme Ketcha Courtès. En présence du préfet, des conseillers municipaux, des représentants des organismes partenaires au projet que sont l’AIMF, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la Fondation Véolia Environnement, le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM)…, le premier lampadaire solaire à éclairage public de la ville lauréate du Prix des Nations Unies 2014 pour le Service public a été solennellement posé par les techniciens de l’entreprise adjudicataire. Et le site de l’hôpital qui va bénéficier du système solaire hybride a été visité au pas de course. Pour mémoire, en marge de la COP21 les femmes maires du Cameroun sous la conduite Célestine Ketcha Courtès, ont soumies 28 projets d’énergie durable auprès de l’AIMF. Au terme du Sommet, sous l’accord de principe de Mme Anne Hidalgo, présidente de l’AIMF et maire de Paris, a été obtenu pour 17 projets avec des premiers financements pour deux communes pilotes (Bangangté et Fokoué), suivant une convention financière d’assistance à maîtrise d’ouvrage signée le 03 octobre 2016. Et en marge de la COP22 à Marrakech, le ministère français de l’Environnement sous la direction de Ségolène Royal, à travers l’ADEME a accordé un deuxième financement, permettant ainsi d’élargir le projet dans cinq autres communes camerounaises : Mayo Oulo (Nord), Mintom (Sud), Mbengwi (Nord-Ouest), Afanloum (Centre) et Angossas (Est). Le FEICOM a donné son avis favorable pour le financement de la contrepartie attendue des communes de Bangangté et Fokoué ; nous avons procédés à la signature de la Convention y relative le 16 août 2017. Une synthèse d’Eugénie NKANJE(Stagiaire) Source Mediaterre.fr
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