Politique Cameroun :Lutte contre la prolifération des armes et munitions Par Modeste Poste avril 5, 2018 5 min read 0 0 578 Share on Facebook Share on Twitter Share on Google+ Share on Reddit Share on Pinterest Share on Linkedin Share on Tumblr Paul Atanga Nji interdit la fabricationet la circulation d’armes et munitions dans six régions du Cameroun. Dans sa double casquette de secrétaire permanent du conseil national de sécurité et de ministre de l’administration territoriale (Minat), Paul Atanga Njiporte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que la prolifération et la circulation illicite des armes à feu de tous calibres et de leurs munitions ont depuis quelque temps atteint des proportions préoccupantes et représentent une réelle menace à l’ordre public. Selon le Minat, cette décision « vise à garantir le bon ordre et la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national ». Il est à noter que cette mesure de Paul Atanga Nji vise à assainir ce secteur où le non-respect de la règlementation constitue une vraie menace à l’ordre public. Dans un communiqué signé du 04 avril 2018, Paul Atanga Nji, ministre de l’administration territoriale et secrétaire permanent du conseil national de sécurité remarque que « plusieurs personnes détiennent des armes à feu, modernes ou à fabrication artisanale, sans la moindre autorisation correspondante ». Pour pallier à cette gangrène, Paul Atanga Nji invite les détenteurs de cet outil sans autorisation « à déposer impérativement dans un délai de 30 jours suivant la publication du communiqué auprès de l’autorité administrative compétente », une autorisation de port d’arme conformément à la loi no 2016/015 du 14 décembre 2016 portant régime général des armes et munitions au Cameroun. Le ministre de l’intérieur justifie que plusieurs personnes portent des armes à feu modernes ou de fabrication artisanale sans autorisation aucune de la part des autorités compétentes (gouverneurs, préfets, sous-préfets). Dans sa note, il fait observer que jusqu’à ce jour, le nombre d’armes en circulation est largement supérieur à celui des autorisations accordées par les autorités. Le ministre trouve que cette situation est contraire aux prescriptions de la loi. Par conséquent, les responsables des armureries n’ont pas à leur disposition les fichiers numériques et physiques pouvant permettre de retracer les opérations qu’ils ont effectuées. Selon Paul Atanga Nji, cette situation est vraie menace. De ce fait, elle est préoccupante pour la sécurité de la population. Pour pallier à cette réalité qui constitue un désordre à l’ordre public, les gouverneurs sont chargés d’interdire jusqu’à nouvel ordre la vente des armes de chasse et de protection ainsi que de leurs munitions dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Ouest, de l’Adamaoua, du Centre et du Littoral. Les gouverneurs desdites régions sont invités à fermer toutes les armureries ouvertes jusqu’à nouvel ordre. Dans la même lancée, l’inventaire exhaustif des stocks d’armes et de munitions disponibles à date dans les armureries ainsi que des diverses commandes en cours ou en instance doit être faite.Cette mesure tombe au moment où les assassinats font légions au Cameroun. Le Minat veut ainsi réduire à sa faible expression les tueries à main arméedes hommes en tenue, des civils et des autorités administratives. Jordan Ngoula(Stagiaire)
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