Transversale Appui de la diaspora au développement : Une Ong camerounaise réfute une seconde colonisation Par Modeste Poste octobre 5, 2017 14 min read 0 0 588 Share on Facebook Share on Twitter Share on Google+ Share on Reddit Share on Pinterest Share on Linkedin Share on Tumblr Identité visuelle sur le nouvel immeuble EDF à Ajaccio En plus de l’économie numérique, l’économie verte et la promotion des énergies renouvelables préoccupent l’ONG Cap Zone Rurale. La prise en compte de la participation de la diaspora au développement multisectoriel du Cameroun fait partie des questions qui préoccupent le gouvernement de la République ces derniers temps. Et cet élan impulsé lors de l’édition 2017 du Forum de la diaspora(Fodias) semble corps. C’est ainsi qu’Elie Kamga, promoteur de l’organisation non gouvernementale (Ong) dénommée Cap Zone Rurale à Bandja et membre de la diaspora camerounaise de Suède, s’en est fait une idée. « (Il ne faut pas avoir une vision teintée de l’esprit coloniale la chose. Il est important que le camerounais de la diaspora qui souhaite investir ici s’engage dans un processus de prise de conscience profonde des contours que commandent son implication. Il/elle doit pouvoir réapprendre les valeurs locales (en mutation constantes), et mieux les combinées avec les exigences techniques et technologiques empruntées en Occident. L’investisseur ne doit pas resté à des milliers de kilomètres pour concevoir un projet avec pour bénéficiaires ses frères et sœurs du terroir. Pour une meilleure conception et incubation de tout projet porté par la diaspora, le citoyen de la diaspora doit rentrer vivre ici. Et il ne faut point observer des choses sous un prisme déformant et dévalorisant. Il faut comprendre les réalités locales avant d’engager tout processus de transformation sociale. Ne point se comporter en complexé. C’est-à-dire comme quelqu’un qui croit avoir la science infuse parce qu’il a séjourné quelques années en occident. Il faut réapprendre la sagesse locale et parler aux bénéficiaires un langage qui rejoint ses intérêts vitaux », explique-t-il. Mon ambition est de rentrer faire quelque chose au pays Membre de la diaspora Camerounaise d’Italie, Romeo Sonfack Boning est de ceux qui militent pour l’implication des camerounais de la diaspora en faveur de la promotion de l’économie locale. « Lorsque l’on est parti ailleurs pour acculer des savoir-faire et savoir-être en matière de création des richesses, il faut rentrer dans son pays d’origine investir. Et on doit le faire dans une posture de devoir moral », soutient-il. Mireille Simo, une camerounaise résidente en France partage cette logique. « Mon ambition est de rentrer faire quelque chose au pays. Je me sais battante. J’attache un point d’honneur aux projets d’investissements que je formulent pour le Cameroun », affirme-t-elle. Simone Poufong, camerounais installée en France depuis une vingtaine d’année et promotrice de Sidi Hôtel à Bafoussam brandit son option d’investir au Cameroun comme un défi qui lui apporte beaucoup de bonheur au plan moral. Mais Elie Kamga conseille de s’investir dans les projets compatibles avec les exigences de notre environnement. Pour lui, la promotion des Technologie de l’information et de la Communication(Tic) à Bandja avec des supports miniaturisés et des programmes Linux font partie des innovations qui stimulent le développement local et inscrit l’entrepreneur local dans l’universalité. « Bien formé au Tic, on peut vivre à Bandja et travailler pour une multinationale située Occident », plaide-t-il. Les pesanteurs liées à la corruption de certains fonctionnaires constituent, pour lui, évidemment des obstacles jugés comme un handicap structurel par certains entrepreneurs désireux de la diaspora. Ceci, de part le fait que ca connait une implication directe sur la motivation réelle de ces nouveaux entrepreneurs. Monsieur kamga réitère que c’est quand on est effectivement confronté á certaines difficultés lors de l’implémentation du projet d’entreprenariat qu’on se rend compte qu’il existe des réalités contextuelles qui devrais être prises en compte des la conception du projet entrepreneurial, par exemple dans le cadre du management des risques liés á l’implémentation du projet. Il est aussi clair que c’est la ou intervient le sens approfondi de la prise de conscience profonde donc je parlais plus haut. C’est pour moi, une auto-réflexion d’abord sur le caractère de la mission entrepreneuriale qui prend en considération l’élaboration d’un plan d’analyse et de la gestion des risques á caractère contextuel ou culturel pouvant influencer le processus d’implémentation du projet dans un nouveau contexte culturel, mais si parfois jugé étonnement comme bien maîtriser de part des ramifications antérieures ternis au fil du temps par le processus migratoire de l’entrepreneur en question. Il est évident que, quand ces éléments sont pris en considération lors de la conception du projet entrepreneurial, et que les mesures préventives des risques á caractères contextuels et culturelles son associés simultanément á la conception et au processus d’implémentation du projet, il est évident que « le diable serais moins dessiner au mur ». La non prise en considération de la gestion des risques á caractère culturelles et contextuelles lors de la conception du projet, et les mesures préventives lors de son implémentation, peut être aussi interpréter comme facteurs contribuant á « donné de l’eau au moulin ». Les pesanteurs liées á la corruption de certains fonctionnaires font partie des éléments á être examiner avec attention par l’entrepreneur venue de la diaspora. Cela peut paraitre paradoxal. Car la stabilité du Cameroun fait de ce pays un terrain propice pour les investisseurs. En plus de l’économie numérique, l’économie verte et la promotion des énergies renouvelables préoccupent Cap Zone Rurale dans le cadre de la mise en œuvre de son plan de coopération dans le domaine de transferts de connaissance et de technologies avec les Ingénieurs Sans Frontières – Suède pour le compte de l’année 2017 -2018 au Cameroun. Il faut encourager l’investissement « Le problème de la diaspora, c’est la pesanteur du processus administratif au Cameroun. Un jeune ou un petit entrepreneur qui veut lancer une opération au pays, est mis en concurrence avec de grandes structures multinationales. Du coup, il ne peut pas s’en sortir. Les procédures en place pour les grandes entreprises, sont presque les mêmes pour les petits entrepreneurs. C’est très difficile. Je pense également que le Cameroun devrait donner la priorité aux compagnies camerounaises. Ce n’est pas dire qu’il faut décourager les autres, mais faire plus pour les nationaux. Parce que les revenus et les recettes restent et sont recyclés dans l’économie du pays alors que les compagnies étrangères, sans vouloir les critiquer, partent avec leurs bénéficies ailleurs. Bref, il faut encourager aussi bien l’investissement étranger que celui de la diaspora, à qui l’on accorde des facilités particulières. Le succès et l’édification solide de l’économie camerounaise viendront de la multitude des PME, notamment locales », pense Ernest Simo scientifique camerounais basé aux Etats-Unis d’Amérique. Il n’est loin des options du gouvernement. Car, «voir la diaspora participer au développement du Cameroun »,c’est le vœu du président du la République Paul Biya, rappelé à Yaoundé fin juillet 2017 par son représentant personnel, le Premier ministre Philemon Yang, à l’occasion de l’ouverture officielle du Forum de la diaspora (FODIAS) 2017. Une rencontre ayant pour thème : « Le Cameroun et sa diaspora : agir ensemble pour le développement de la nation ». Selon Philémon Yang, ce forum est une plateforme dédiée à la promotion et à la valorisation de la diaspora. Le FODIAS reflète également la prise en compte, par le chef de l’Etat, des doléances des membres de la diaspora. « C’est donc un instrument de dialogue important, produit par l’Etat pour faire connaitre les réalisations de la diaspora, renforcer sa visibilité et partager avec elle les initiatives gouvernementales en sa direction ». Guy Modeste DZUDIE, à Bandja
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