Politique Répression politique : Des centaines de militants du Mrc arrêtés à Bafoussam Par Modeste Poste janvier 26, 2019 5 min read 0 0 592 Share on Facebook Share on Twitter Share on Google+ Share on Reddit Share on Pinterest Share on Linkedin Share on Tumblr Ils manifestaient pour s’indigner contre « la guerre dans les régions anglophones, le holdup up électoral et le retrait de la Can 2019 au Cameroun ». Me André Marie Tassa, avocat au barreau du Cameroun, Christophe Kamdem, coordonnateur régional du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Timeu Narcisse, cadre à l’organisation des jeunes du Mrc, Kouakou, président de l’unité du carrefour Madelon, William Nzokou, cadre de l’organisation des jeunes du Mrc à l’Ouest, André Téné, enseignant à la retraite, Romuald Tamo, enseignant à la retraite, Michael Nyayo, cadre de l’organisation des jeunes du Mrc et des centaines autres militants et sympathisants du parti du professeur Maurice Kamto ont interpellés le samedi 26 janvier 2019 en face du siège de l’Union centrale des coopératives agricoles de l’Ouest (Uccao). Quelques minutes avant, la banderole qu’il tenait a été déchirée par les éléments de la police au niveau du lieu dit Rond Point Biao communément appelé «Carrefour maquisard» à Bafoussam. Système de gouvernance « patriarcal, patrimonial et gérontocrate Déterminés, ils ont poursuivi, pacifiquement, leur marche sur prés de deux cents mètres. Encerclés par les forces de l’ordre, ils se sont mis à entonner des messages d’indignation face à ce qu’ils perçoivent comme des manquements du système Biya. « Non à la guerre ! Non au retrait de la Can ! Non au hold up électoral… ». Voilà en substance les messages scandés par des manifestants assis à main le sol. Au moment où ils se sont mis à chanter l’hymne national, « Au Cameroun, berceau de nos ancêtres ! », la manifestation a été stoppée par un détachement du Groupement mobile d’intervention (Gmi) n°3 de Bafoussam. Non violents et apparemment sereins, les militants du Mrc ont rejoint le camion apprêté pour leur transfert en direction des cellules de la Division régionale de la police judiciaire de l’Ouest (Drpj/O). Journaliste ayant filmé cette opération de répression de la manifestation conduite par les cadres locaux du Mrc, Jérôme Serge Todjom, correspondant régional du quotidien privé «Emergence», a été également mis aux arrêts. Plusieurs autres personnes ont été arrêtées pour avoir pris les images de cette manifestation, surtout celle de la répression policière. Au moment où nous quittions le lieu de la manifestation, un véhicule de la gendarmerie équipé du char à eau anti-émeute et muni d’un dispositif de diffusion du gaz lacrymogène se s’est dirigé vers le marché A de Bafoussam. Aux dernières, et selon certains témoins, ce camion a émis des jets de gaz pour indisposer les commerçants. Pour l’instant rien n’est joué, on attend la suite des hostilités. Car les militants du Mrc à l’Ouest restent mobilisés et déterminés pour sortir le Cameroun d’un système de gouvernance « patriarcal, patrimonial et gérontocrate ». Guy Modeste DZUDIE
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