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Julie Cheugueu Nguimfack Miss Cameroun 2016

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Dans la nuit du 30 juillet 2016, cette jeune chef d’entreprise est devenue la plus belle femme du pays.

Instant inoubliable. Des flashs qui crépitent pour illuminer un visage poupin et émerveillé, celui de Julie Frankline Cheugueu Nguimfack, anciennement première dauphine Sud-Ouest, et désormais Miss Cameroun 2016. Elle coiffe 25 candidates issues des dix régions du pays et de la diaspora. Il est 2h du matin dimanche dernier au palais des Congrès de Yaoundé quand son nom est scandé après ceux d’Audrey Aboula et Emmanuelle Larissa Moukehi, première et deuxième dauphines. miss-camer-639x500

La présidente du jury, Zanele Makina, Haut Commissaire d’Afrique du Sud au Cameroun, délivre enfin le public après d’interminables minutes de suspense. C’est l’apothéose pour Julie Frankline C.N, reine de la 12e édition de ce concours national de beauté tenue en présence du ministre des Arts et de la Culture, Narcisse Mouelle Kombi, de la présidente du Comité d’organisation Miss Cameroun (Comica), Ingrid Solange Amougou et de Henriette Sournac, la marraine de l’événement.

Miss France 2015, Camille Cerf et d’autres Miss invitées ont assisté elles aussi, au couronnement d’une jeune dame qui s’est lancée dans ce concours, parce que, « le remporter peut permettre de porter très haut ses projets. »

Cette jeune femme d’1m75, à 24 ans, est patronne d’une start-up écologique basée à Bonapriso à Douala. Avec modestie, elle parle de son entreprise qui n’emploie pour l’heure que deux personnes comme d’une « micro entreprise ». Micro, mais vise macro. Car avec son initiative œuvrant dans le recyclage et la prestation de services, Miss Cameroun 2016 veut tendre la main aux orphelins de guerre, aux veuves, et à toutes personnes ayant perdu un proche dans la guerre contre Boko Haram. Prête à affronter de nouveaux défis, elle garde la tête froide.

« Je suis maintenant un personnage public, il faut que je fasse très attention et que je mène à bien mes projets. A Miss Cameroun, elle n’est pas à sa première expérience dans l’univers du glamour et de la beauté. L’an dernier, elle était comptée parmi les finalistes malheureuses. Cette année, le sacre n’est encore plus que savoureux.

Miss, businesswoman, mais aussi brillante étudiante. Née à Douala et élevée avec son frère dans une famille monoparentale, elle a fait de l’école une priorité. Après des études primaires à Dschang (à l’Ouest sa région d’origine), elle effectue son cursus secondaire à Douala. Elle obtient un baccalauréat en comptabilité en 2009, et la même année est élue Miss de son établissement. Le déclic vient d’ailleurs de là.

A l’Institut supérieur de management (ISMA) de Douala, elle obtient deux Masters : un premier en 2014, et cette année, elle y retourne pour cette fois-là, un Master en Fiscalité appliquée. Julie Frankline C.N adore le tennis, la musique et les voyages… Ça tombe bien, elle va en profiter.

Source : Cameroun tribune

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