Droits Humains0 Intégration nationale Par Modeste Poste juillet 23, 2023 6 min read 0 0 61 Share on Facebook Share on Twitter Share on Google+ Share on Reddit Share on Pinterest Share on Linkedin Share on Tumblr Le brassage culturel Ekang-Beti/Bamiléké se fixe à Bankoh Fû Loïc Kevin Noussi Atangana pense que son ancrage multiculturel constitue un vecteur pour la bonne gouvernance de la chefferie placée sous sa responsabilité depuis le 18 juillet 2010. « Mes racines sont multiples. Cette diversité constitue une source d’enrichissement pour le village Bankoh Fû Ngameni.» Ce samedi 22 juillet2023, Fû Loïc Kevin Noubissi Atangana, chef du village Bankoh Fû Ngameni dans l’arrondissement de Banka, département du Haut-Nkam, est heureux de recevoir dans la cour de sa chefferie une importante délégation des dignitaires traditionnels Ekang-Beti conduits par le patriarche Ondoa Tsogo. Celui-ci indique que cette visite est purement d’ordre familial et non politique. Le dignitaire Ekang-Beti exprime que lui et sa délégation sont venus à Bankoh-Fû Ngameni pour apporter leur onction traditionnelle à Fû Loïc Kevin Noussi Atangana qui, depuis le 18 juillet 2010, a été intronisé chef de ce village alors qu’il n’avait que 15 ans. Pour lui, cette visite à Bankoh Fû Ngameni traduit qu’il n’existe pas de différence fondamentale entre Ekang-Beti et Bamilké. « Ce qui nous rassemble est plus visible que ce qui nous divise. Je ne veux pas parler de politique ici. Les partis politiques sont des vecteurs de division du peuple. Je suis là pour la famille. Je tiens à la préservation de celle-ci », précise-t-il. Il poursuit en signalant que des attributs traditionnels, notamment une canne sacralisé suivant les rites Ekang-Beti, ont été remis à Loïc Kevin Noussi Atangana. Un jeune chef qui, malgré ses origines Ekang-Beti, est accepté par la majorité des élites et populations de Bankoh Fû Ngameni. D’ailleurs pour couronner cette visite opérée par les grands-parents Ekang-Beti, Noussi Atangana a élevé certains fils Bankoh Fû Ngameni à des titres de notabilité. Il s’agit notamment de Raymond Monkam qui porte désormais le grade traditionnel de Witba et Paul Touko, aussi traditionnellement distingué. Amélie Yonga a couronnée comme Maffo et «maman Catcha » a été faite Maffo Kamsi. La première a été couronnée pour avoir œuvrée à la construction d’une école primaire publique à Bankoh Fû Ngameni ; la deuxième est célébrée, malgré son absence pour cause de maladie, du fait qu’elle est « un repère et une source » qui offre hébergement et nutrition aux jeunes Bankoh Fû Ngameni que le destin appelle à se chercher du côté de Yaoundé. Le Fû Loïc Kevin Noussi Atanagna entend reconstituer toute la notabilité de ce village. Il tient aussi au retour des uns et des autres sur la terre de leur ancêtre. Pour lui, les maisons et les cases doivent jaillir dans toutes les concessions. Les jeunes sont appelés à rentrer occuper les domaines familiaux restés vacants. La pratique de l’agriculture et de l’artisanat constitue des champs d’activités susceptibles de favoriser leur épanouissement matériel et culturel. Diplômé en haute étude commerciale et en gestion option audit et contrôle, Noussi Atangana entend mettre ses aptitudes intellectuelles en œuvre pour réinventer et revaloriser le patrimoine ancestral de Bankoh-Fû Ngameni. Et pour lui, d’ici peu, ce village sera « un eldorado ». G.M.D
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