Notre Enracinement Commémoration, Fondjomekwet se souvient du Fo’o Kamga David Par Modeste Poste décembre 9, 2018 9 min read 0 0 1,084 Share on Facebook Share on Twitter Share on Google+ Share on Reddit Share on Pinterest Share on Linkedin Share on Tumblr Au cours d’une cérémonie tenue en présence de Christophe Fofié, sous-préfet de l’arrondissement de Bandja, populations, élites et invités ont salué la mémoire de ce chef traditionnel décédé le 04 décembre 2008. Pour marquer le dixième anniversaire du décès du Fo’o David Kamga, ancien chef supérieur de Fondjomekwet et ancien maire de la commune de Bandja, ses proches n’ont pas faire dans la précarité ni dans la dentelle. A l’initiative du prince Barthélemy Djimgou, maire de la commune de Bandja et président du Syndicat des Communes du Haut-Nkam, des activités ont été organisées à Fondjomekwet, les 07 et 08 décembre 2018. Des danses traditionnelles à l’instar de Kani, Mahoup, Benskin étaient au menu de cette commémoration tenue à la résidence de Barthélemy Djimgou. Une messe de requiem …pour commémorer la mémoire de celui qui fut un grand chef traditionnel dans le Haut-Nkam, et qui avait su marquer son adhésion aux idéaux du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC). Christophe Fofié, sous-préfet de l’arrondissement de Bandja, de nombreux conseillers municipaux et chefs traditionnels des villages voisins étaient de la partie. Des activités religieuses conduites par l’abbé Monkam, vicaire général du diocèse de Bafang-Yabasssi. Prenant la parole au cours de cet office, le curé doyen de Bandja a salué la mémoire de Fo’o David Kamga, présenté comme un incubateur des valeurs liés à l’amour, à la solidarité et au travail bien fait. L’homme de Dieu a déploré le climat malsain qui semble prévaloir depuis son décès entre les princes de cette chefferie. Les rivalités entre le Fo’o Yves Djoumbissié Kamga et le maire Djimgou Kamga n’ont pas été expressément évoquées….mais ont compris que le curé doyen, sans dévoiler le visage de ceux qui travaillent contre l’unité des Fondjomekwet, a invité les deux frères à fumer le calumet de la paix. C’était pénible Prenant la parole au terme de l’office religieuse, Djimgou Barthélemy s’est engagé à recevoir toute main tendue ou à tendre sa main pour la construction des valeurs de paix et d’amour à Fondjomekwet. Surtout qu’il témoigne a reçu également ses valeurs d’ouverture, de concorde sociale et de partage de sa génitrice, Geneviève Kuissi, née à Baham et marié au Fo’o David Kamga avant son décès intervenu le 08 décembre 1988. Soit 20 ans avant que le Fo’o David Kamga ne s’en aille après avoir déjeuné et confié échangé des taches protocolaires à son fils Barthélemy Djimgou, alors 1er adjoint au maire de la commune de Bandja. «Jusqu’à nos jours j’étouffe des larmes suite au décès de mon père il y a 10 ans. Ce 04 décembre coïncidait à la tournée de prise de contact du sous-préfet Tang à Fondjomekwet. Le Fo’o Kamga m’avait chargé de lire le discours d’accueil à sa place alors que le maire Mbomgnin m’avait également mandaté pour parler au nom de la commune de Bandja. Avant que la phase solennelle de la cérémonie se déroule, mon père avait déjà rendu l’âme. Les notables m’ont interdit de pleurer jusqu’à ce que certains rituels soient accomplis. C’était pénible», explique Barthélemy Djimgou. Ce qui fait le 04 décembre 2008, était un jeudi noir pour tout le département du Haut-Nkam, en particulier le groupement Fondjomekwet dont le quatorzième chef supérieur effectuait un long voyage sans retour. Intronisé chef supérieur du groupement Fondjomekwet en 1958, le Fo’o Kamga David quittait définitivement la scène pour un repos mérité après 80 ans de vie sur terre dont 50 de royauté. Après que le Seigneur l’ait rappelé auprès de lui, on se souvient encore et toujours de Fo’o Kamga David. Sa longue et sa riche carrière dans le commandement traditionnel faisait de lui, un roi atypique dans le Haut-Nkam. Deux choses caractérisaient Fo’o Kamga David, sa témérité et son franc parlé. Aussi, Fo’o Kamga David était présenté comme un homme aux multiples casquettes qu’il arborait : Celle d’homme politique, d’agriculteur, d’éleveur, etc…Pendant son long règne à la chefferie supérieure Fondjomekwet, Fo’o Kamga David était apprécié de tous et avait su préserver le patrimoine culturel du peuple légué par ses ancêtres. Il avait eu droit aux obsèques officielles à Fondjomekwet, décrété par le Président de la République. Tour à tour, il a été Assesseur près les Tribunaux de Bafang ; Administrateur de l’Union des Coopératives de Café et Cacao de l’Ouest (UCCAO) ; Directeur Général de la Coopérative Agricole des planteurs du Haut-Nkam (CAPLAHN)… Une riche carrière professionnelle qui lui a valu de nombreuses distinctions honorifiques. Guy Modeste DZUDIE, à Fondjomekwet
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